• Après des semaines de dialogue de sourds avec le gouvernement, les représentants de la biologie médicale se félicitent d’avoir trouvé un premier soutien de poids au Sénat.

     
  • Ils considèrent que la proposition de la Chambre haute permettrait de sortir de ce conflit par le haut et appellent le gouvernement à la maintenir dans le texte final qui sera adopté.

     
  • Un nouveau refus du gouvernement serait une énième preuve de son inflexibilité face à la volonté de dialogue des biologistes médicaux.

     
  • Pour rappel : les laboratoires de biologie médicale seront en grève à compter de lundi 14 novembre, à l’appel de leurs syndicats, pour protester contre le projet gouvernemental.

 

 

Les membres de l’Alliance de la Biologie Médicale souhaitent adresser leurs remerciements aux sénateurs ayant voté hier pour la suppression du III de l’article 27 du PLFSS. L’alternative proposée par les sénateurs permet de sortir de l’ultimatum que nous imposait le gouvernement et réouvre la voie à une solution négociée.

 

La transformation du dispositif gouvernemental de baisse pérenne en contribution exceptionnelle de 250 millions d’euros sur le Covid va dans le bon sens. C’est la solution que nous appelons de nos vœux depuis le début et, la décision du Sénat montre bien que notre position est raisonnable au vu des capacités contributives de la biologie médicale.

 

Alain Le Meur, porte-parole de l’ABM, déclare : « J’appelle le gouvernement à se saisir de cette opportunité. En maintenant la solution du Sénat dans le texte final, nous pouvons sortir par le haut de ce conflit. La main des biologistes médicaux reste en tous cas tendue : nous avons toujours voulu trouver un terrain d’entente autour d’une contribution exceptionnelle de 250 millions d’euros en 2023. Si vous faites un pas vers nous, nous pouvons régler cette question et nous remettre ensuite autour de la table pour aborder la conclusion de notre prochain protocole ».

 

Toutefois, tous les membres de l’ABM avertissent : leur main tendue ne vaut que si le gouvernement accepte le principe consacré par le Sénat d’un accord sur une réponse exceptionnelle centrée sur le Covid, et ce sans prévoir de baisses pérennes. Une fois encore, les clés de résolution de ce conflit sont entre les mains des pouvoirs publics.

 

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