En mai dernier, Cerballiance participait au diagnostic du premier patient infecté par le monkeypoxvirus.

 

Grâce au prélèvement réalisé sur le premier patient suspecté d’être porteur de la variole du singe en France, Rhéa Khoury, biologiste chez Cerballiance, alertait immédiatement le Centre national de référence des orthopoxvirus, qui par la suite a réalisé la PCR orthopoxvirus, confirmant le diagnostic.

 

Une fois le diagnostic posé, en général, un simple traitement symptomatique est nécessaire. Toutefois, pour les patients développant ou étant susceptibles de développer une forme grave de la maladie (personnes immunodéprimées, femmes enceintes ou jeunes patients par exemple) un médecin infectiologue peut prescrire un traitement utilisant les antiviraux et notamment le tecovirimat en première intention.

 

Une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature début novembre est venue confirmer l’efficacité du tecovirimat dans le traitement de Mpox. En isolant et séquençant le virus de la première souche de monkeypox prélevée au laboratoire Cerballiance, les auteurs ont prouvé que le tecovirimat était efficace même à de très petites concentrations.

 

Cette étude réalisée dans un temps extrêmement court a permis de valider la prescription d’un antiviral faisant l’objet d’une simple ATU (autorisation temporaire d’utilisation) et confirme l’utilisation du tecovirimat dans les essais cliniques en cours chez l’homme.

 

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